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Gravity Marc Henri Garcia

Hybridation parfaite entre un miroir, un fond d'écran et une peinture post-minimale, la peinture de Gilles Teboul synthétise avec brio les avant-gardes tout en dégageant ce qu'il faut des effluves sensuelles du Pop et du Kitsch. Véritable bonbon acidulé pour l'oeil profane, l'historien des arts y verra certainement un héritier naturel de John McCracken, Dan Flavin ou encore Donald Judd.
S'éloignant légèrement des préoccupations de la bande de Marfa, Gilles évoque aussi bien les inventions du début du XXIème siècle en matière d'ergonomie informatique de Jonathan Ive, le célèbre designer d'Apple que celles de Francesco del Tintore concernant la nature morte et les codes de la Vanité au début du XVIIème siècle.
Ses images brillantes, carrossées, étalonnées comme des fonds d'écran OS X, dont les dégradés sensibles atténuent l'emploi des teintes fluorescentes, sont constituées de pigments liés par une résine acrylique dont le plasticien laisse imprégner la toile pendant de longues heures. Un système de cales permet à la gravité d'effectuer progressivement son oeuvre tandis que l'artiste, issu de la pratique photographique, attend patiemment l'instant T, celui de la révélation. En effet, Gilles Teboul revendique une réelle pratique d'atelier voire même de laboratoire, allant jusqu'à collaborer avec un ingénieur chimiste afin de développer sa technique si particulière.
Cette Empirie d'art est le fruit de plusieurs années de recherche, un travail qui nécessite une précision chirurgicale face à des contraintes physiques quasi indomptables.
Bien qu'inhérente à la Praxis, l'enjeu de cette nouvelle proposition du 5UN7 n'est pas la technique mais bel et bien la plasticité extrêmement généreuse de la peinture de Gilles Teboul. Les mots n'ont que trop peu de poids face au plaisir de l'oeil.

Hybridation parfaite entre un miroir, un fond d'écran et une peinture post-minimale, la peinture de Gilles Teboul synthétise avec brio les avant-gardes tout en dégageant ce qu'il faut des effluves sensuelles du Pop et du Kitsch. Véritable bonbon acidulé pour l'oeil profane, l'historien des arts y verra certainement un héritier naturel de John McCracken, Dan Flavin ou encore Donald Judd.
S'éloignant légèrement des préoccupations de la bande de Marfa, Gilles évoque aussi bien les inventions du début du XXIème siècle en matière d'ergonomie informatique de Jonathan Ive, le célèbre designer d'Apple que celles de Francesco del Tintore concernant la nature morte et les codes de la Vanité au début du XVIIème siècle.
Ses images brillantes, carrossées, étalonnées comme des fonds d'écran OS X, dont les dégradés sensibles atténuent l'emploi des teintes fluorescentes, sont constituées de pigments liés par une résine acrylique dont le plasticien laisse imprégner la toile pendant de longues heures. Un système de cales permet à la gravité d'effectuer progressivement son oeuvre tandis que l'artiste, issu de la pratique photographique, attend patiemment l'instant T, celui de la révélation. En effet, Gilles Teboul revendique une réelle pratique d'atelier voire même de laboratoire, allant jusqu'à collaborer avec un ingénieur chimiste afin de développer sa technique si particulière.
Cette Empirie d'art est le fruit de plusieurs années de recherche, un travail qui nécessite une précision chirurgicale face à des contraintes physiques quasi indomptables.
Bien qu'inhérente à la Praxis, l'enjeu de cette nouvelle proposition du 5UN7 n'est pas la technique mais bel et bien la plasticité extrêmement généreuse de la peinture de Gilles Teboul. Les mots n'ont que trop peu de poids face au plaisir de l'oeil.